mardi 23 février 2010

Expulsion de Saint Ambroise Paris


En ce dimanche de carême du 21 février 2010 vers 20h, nous étions rassemblés pour écouter la bonne parole en la salle polyvalente de Saint Ambroise. Pas la parole du Christ celle-là est prohibée, mais celle des dames patronnesses donc le crédo est tout avec le cœur (rien avec la tête, 2 mois avec elles me le confirme).

Bien-sûr j'ai de la reconnaissance pour m'avoir hébergé 2 mois cet hiver, mais voilà ce fut 2 mois de prise de tête où je perd mon énergie pour des futilités. Mais ce qui a motivé cette page ce fut la fin du séjour où l'habituel bêtise à fait place à un vaudeville teinté d'hypocrisie.

Voilà les faits sont comme mon séjour totalement irrationnels, on nous accuse de vol «sans nous accuser» d'une clé qui se trouvait dans une armoire dans un local fermé à clé, l'armoire fut forcée, mais pas la porte d'entrée? (nous ne connaissions pas l'existence de la clé). Les faits ont eux lieux sur une durée indéterminée (beaucoup de gens passent par la salle)....

Elles en ont conclu que la confiance avait disparue, les SDF (8 SDF) quitteraient les lieux dès le lendemain matin, la date de fin de séjour initial été pour le 28 février.

La morale de l'histoire est que le cœur sans la tête, sa rime avec caprice et caprice ne rime pas avec social.

Je vous laisse avec les citations de nos amis bénévoles qui expriment bien l'ambiance du séjour et mes réflexions.

Leurs cœurs saignées, elles ont tranché dans le vif (je parle des bénévoles qui ne savent pas prendre une initiative)

«Il ne faut pas juger», elles ont tranché.

«Mange ton Canigou.»

Il faut choisir soit le chauffage ou le bénévole, donc pas de chauffage.

«Faut pas s'embourgeoiser», (les bourgeois c'est nous (les bénévoles))

«Il faut manger léger le soir» pour les bénévoles une fois par semaine pour les SDF 7J/7

La critique constructive n'est pas dans le dictionnaire des dames patronnesses

«Ils nous disaient nous sommes tous égaux», mais eux pensés tous les SDF sont égaux entre eux, et les bénévoles sont leurs maîtres.

«Chacun fait avec ses moyens» (je pensais financière), 2 mois après j'ai compris ce sont les moyens intellectuels et ils sont très pauvres voir pour certain c'est de l'indigence.